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Historique de l'immeuble
Plusieurs terres de la côte Sainte-Marguerite étaient au XIXe siècle la propriété de William Dawson. En 1912, elles sont acquises par Ridley L. Charlton dans le but de servir à la formation de la jeunesse. Elles sont revendues en 1921 à l'association Boys Scouts of Canada qui y développe au cours des ans un vaste camp pour servir de lieu de rencontre pour les divers clubs de scouts. On forge alors artificiellement le nom de Tamaracouta pour ce camp, laissant croire à un terme autochtone mais n'ayant aucune signification dans les langues des premières nations! Le vocable a ensuite été officiellement donné par la municipalité à l'ancien chemin de la côte Sainte-Marguerite. Le camp a fermé ses portes en 2018 et le bâtiment principal a été incendié en 2022. En 2025, les terrains ont été vendus à un promoteur afin de les développer. L'entente prévoit qu'une partie sera préservée pur fins de conservation.
Références
- --, «Scouts Canada vend un camp historique au Québec», dans La Presse, 18 juillet 2025.
- Goudreau, Marie-Catherine, «On craint pour l'avenir du camp Tamaracouta», dans Accès, 7 mars 2023.
- Joncas, Christophe-Hubert et al., Évaluation patrimoniale du camp scout Tamaracouta, Montréal, L'Enclume, 2021.
- Mulcair, Thomas et Clifford Lincoln, «Les joyaux comme Tamaracouta, un patrimoine écologique à protéger», dans Le Devoir, 20 décembre 2024.
- Vallières, Marc-Gabriel, «Les Chroniques de l'Augmentation: 4. Les côtes Saint-Eustache, Sainte-Angélique et Sainte-Marguerite», dans La Feuille de chêne, à paraître juin 2025.
- ?, Camp Tamaracouta, the first 100 years, ?, 2011. [Ouvrage à localiser]