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Historique de l'immeuble
Plusieurs établissements de santé sont établis à Sainte-Agathe entre 1890 et 1910 afin de lutter, dans un environnement sain, contre les épidémies qui font alors rage, notamment la tuberculose. En 1908 Lorne McGibbon, un riche homme d'affaires montréalais qui a lui-même déjà souffert de tuberculose, décide de financer la construction d'un sanatorium, sous la supervision d'un médecin de Sainte-Agathe, John Roddick Byers. L'hôpital de la «Laurentian Society for the treatment and control of tuberculosis» ouvre donc ses portes en 1911. En 1915 cependant, en pleine guerre mondiale, le Gouvernement canadien réquisitionne l'établissement pour y soigner les militaires. Cet usage est de courte durée car la propriété de l'hôpital est transférée au Gouvernement du Québec en 1919. Celui-ci en confie la gestion en 1925 à un nouvel organisme qui est mis sous la supervision du docteur John Roddick Byers, le premier directeur de l'hôpital en 1911.
Suite à la fusion de deux organismes de bienfaisance anglophones qui financent les opérations de l'hôpital, celui devient en 1942 le Royal Edward Laurentian Hospital qui demeure spécialisé dans les maladies thoraciques. Dans les années 1970 finalement, l'hôpital devient un établissement public sous l'égide du Ministère de la Santé du Québec, le Centre hospitalier laurentien. Un seul pavillon dans le style élizabétain d'origine subsiste derrière l'hôpital moderne actuel. Ce pavillon a été restauré à partir de 2014 afin d'y prodiguer les soins en ophtalmologie.
Références
- --, «Le sanatorium de Sainte-Agathe», dans L'Avenir du Nord, 15 septembre 1922, page 1.
- --, «Le sanatorium de Sainte-Agathe», dans L'Avenir du Nord, 25 janvier 1924, page 1.
- Grignon, Edmond, Album historique de la Paroisse Sainte-Agathe-des-Monts, 1912, pages 117-118.
- Laurin, Serge, Sainte-Agathe-des-Monts, un siècle et demi d'histoire, Presses de l'Université Laval, 2002, pages 55-56 et 121-123.
- Leroux, Loyola, «Le docteur Norman Bethune au sanatorium de Sainte-Agathe-des-Monts», dans La Mémoire, no 169, printemps 2024, pages 18-20.