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Historique de l'immeuble
Après avoir appartenue à Augustin Sanche, Antoine Séguin et Joseph Poirier, cette terre est acquise en 1822 et en 1824 par le curé Jacques Paquin. En 1834, il l'échange à son neveu Félix qui va devenir avec les années un marchand important de Saint-Eustache. Sa veuve conserve la maison jusqu'en 1885.
En 1902, cette maison devient la ferme de la famille Théorêt. D'abord acquise par Roch Théorêt et son épouse Émilie Proulx, elle est occupée à partir de son décès en 1913 par son fils Hermile et sa famille. La terre s'étendait autrefois jusqu'au Nord de l'autoroute 640 et incluait l'actuelle École secondaire des Patriotes, au bout de la rue Grignon. La terre a commencé à être lotie à la fin des années 1940 et est aujourd'hui entièrement urbanisée. Autrefois une chaumière sans eau ni électricité, la maison a aujourd'hui été transformée en un coquet pavillon de banlieue.
Anecdotes pour la petite histoire...
Un fils d'Hermile Théorêt, devenu prêtre, a fait carrière dans l'enseignement. Ayant pris sa retraite, il publie à compte d'auteur en 1988 un long réquisitoire de 400 pages intitulé «J'accuse ma très sainte mère l'Église catholique de m'avoir violé, de m'avoir volé, d'avoir gâché ma vie» dans lequel il règle ses comptes avec l'Église. Même si sa violence étonne un peu, certains passages sont d'un certain intérêt en ce qu'ils évoquent son enfance sur la terre familiale de la Grande-Côte dans la première moitié du XXe siècle.
Références
- Patrimoine-Laurentides, Reconstitution du terrier de la Grande-Côte de Saint-Eustache (1729-1800), terre no 1. Accessible à l'adresse https://mgvallieres.com/eust/GrCoTerrier/index.html.
- Théorêt, Victorien, J'accuse ma très sainte mère l'Église catholique de m'avoir violé, de m'avoir volé, d'avoir gâché ma vie, Laval, [l'auteur], 1988.
- Trudeau, Jocelyne F., «Le magasin Lahaie, un héritage du curé Paquin?», dans La Feuille de Chêne, vol. 20, no 2, juin 2017, pages 32-35.