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Historique de l'immeuble
C'est en 1834 que la veuve de Jean-Baptiste Féré lotit cet emplacement à partir de sa terre qui s'étendait depuis la rivière des Mille-Îles tout le long de la montée qui constitue aujourd'hui la rue Féré. Joseph Paquet et son épouse, les acquéreurs, y avaient déjà construit une maison depuis plusieurs années. De 1918 à 1939, c'est la famille Grignon qui habite la maison. Par la suite, elle est louée à Ernest Demers. Les anciens de Saint-Eustache se souviennent encore de cette maison comme ayant été celle d'Ernest Demers qui l'a habitée pendant de nombreuses années. Celui-ci n'est a pourtant jamais été propriétaire! Dans les années 1960, l'apparence extérieure de la maison a été modifiée d'une façon peu judicieuse en lui donnant une allure «néo-espagnole» à tout le moins incongrue.
Anecdotes pour la petite histoire...
Une triste anecdote reste attachée à cette maison. Il y avait autrefois une seconde maison, minuscule, à l'arrière de celle-ci. Dans les années 1950, elle était habitée par une vieille dame indigente qui n'aurait eu d'autre toit n'eut été de la bienveillance de la famille Demers qui lui fournissait ce logement. On se souviendra que le filet social n'existait pas encore comme aujourd'hui, ni dans le domaine de l'habitation ni dans celui de la santé. La vieille dame renverse un jour la marmite d'eau qu'elle avait mise sur le poêle et s'ébouillante gravement. Les voisins courrent alors chez un des médecins du village pour obtenir son aide. Celui-ci refuse de se déplacer: la dame n'a pas le sou et il ne pourra jamais se faire payer. On va voir un second médecin, avec le même résultat. Tout au plus, celui-ci accepte que l'infirmière qui travaille à son bureau aille voir la dame, son temps étant moins onéreux... Cette anecdote nous a été racontée par une personne digne de confiance qui habitait à proximité.
Références