Nom :

106 à 116, rue Saint-Eustache

Adresse :
 

106 à 116, rue Saint-Eustache
Saint-Eustache

2e terrier (1800-1840) :

Folio 599

Cadastre (1877) :

Lot 82, cadastre du Village

Cadastre (2000) :

Lot x xxx xxx, cadastre du Québec

Date(s) de construction :   

Vers 1910


Historique de l'immeuble

Le terrain a été concédé à Pierre Richer dit Laflèche en 1775. Dans les années 1790, le site est occupé par Marie-Madeleine Boucher de Niverville, veuve de Louis-Frédéric Herbin. Herbin, qui était le fils d'une Lambert-Dumont, était capitaine dans l'armée française lors de la prise du Canada par les Anglais en 1759. Il avait été fait chevalier de Saint-Louis en 1759.

Vers 1818, c'est un bourgeois de la Compagnie du Nord-Ouest, Hugh McGillis, frère du marchand Duncan McGillis, qui acquiert le lot. C'est probablement lui qui y fait construire une imposante maison de pierre. Une distillerie a aussi été opérée sur le même terrain dans les années 1830 et 1840. Une beurrerie appartenant à Évangéliste Binette y a aussi été active dans les années 1880, avant de déménager rue Chénier (la Crèmerie Saint-Eustache). La maison de pierre est démolie dans les années 1910 et c'est alors que sont érigées les maisons actuelles. Au milieu du XXe siècle, Léo Migneron y tient une pharmacie dans le local situé à l'extrémité Sud-Est et la Banque Provinciale occupe le local situé à l'extrémité Nord-Ouest.

Références

  • --, «St-Eustache», dans Le Nord, 1er juillet 1886, page 2.
  • Boileau, Gilles, «Léon Migneron, pharmacien de la grand'rue», dans L'Éveil, 21 novembre 1993, page 10.
  • Fauteux, Aegidius, Les chevaliers de Saint-Louis en Canada, Montréal, Éditions des Dix, 1940, page 172.
  • Vallières, Marc-Gabriel et Jocelyne F. Trudeau, «Hugh McGillis, bourgeois du Nord-Ouest», dans La Revue des Deux Montagnes, numéro 1, juin 1995, pages 77 à 91.
  • Vallières, Marc-Gabriel, «La veuve Herbin», dans La Revue des Deux Montagnes, numéro 8, octobre 1997, pages 81 à 86.
  • Vallières, Marc-Gabriel, «Histoire de nos familles: Saint-Laurent et Saint-Eustache», dans L'Éveil, 18 novembre 2000.