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Historique de l'immeuble
Sur ce site, aujourd'hui occupé par le stationnement de la maison du citoyen, a été construit en 1903 un immmeuble devant servir d'hôtel de ville et de bureau de poste pour le Village de Saint-Eustache. La fonction d'hôtel de ville s'est perpétuée jusqu'en 1961 quand la Ville de Saint-Eustache a acquis le manoir Globensky. L'immeuble a aussi abrité au cours des années, outre le bureau de posteet l'hôtel de ville, le poste de police, les bureaux de la compagnie d'électricité et une salle communautaire.
Anecdotes pour la petite histoire...
Un personnage coloré, l'entrepreneur Georges Lauzon, a été maire du Village de Saint-Eustache de 1901 à 1907. C'est lui qui a vu à la construction de ce nouvel hôtel de ville en 1903. Sa gestion des affaires de la municipalité n'étaient peut-être pas effectuée selon les normes modernes de probité et d'honnêteté. Des rumeurs de malversations commencent à circuler au cours de l'année 1905. Le juge Lavergne est alors nommé pour faire enquête. Dans son rapport, il blâme les conseillers municipaux Nephtali Grignon et Euclide Duquette ainsi que l'entrepreneur Hector Grignon, mais déclare non fondées les accusations contre le maire Lauzon. Il a procédé de manière irrégulière mais comme le Conseil municipal l'a approuvé, il ne peut être poursuivi! La réputation du maire restera cependant entachée...!
Références
- --, La Nation, 11 novembre 1905, page 6; 25 novembre 1905, page 8; 30 décembre 1905, page 8; 13 janvier 1906, page 2; 27 janvier 1906, page 3; 3 février 1906, page 4.
- Boileau, Gilles, «Une histoire de pot-de-vin à l'hôtel de ville», dans L'éveil, 25 avril 1984, page 10A.
- Boileau, Gilles, «Georges Lauzon, un constructeur entreprenant et un maire énigmatique», dans Cahiers d'histoire de Deux-Montagnes, vol. 12, no 1, avril 1992, pages 21-26.
- Grignon, Claude-H. et André Giroux, Le circuit historique du vieux Saint-Eustache, Saint-Eustache, Ville de Saint-Eustache, 1989, page 20.
- Grignon, Claude-H., «Le premier hôtel de ville de Saint-Eustache», dans La Concorde, 29 janvier 2003, page 7.