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Historique de l'immeuble
Ce site était occupé, avant les événements de 1837, par le manoir du seigneur Charles-Louis Lambert-Dumont. Après la bataille du 14 décembre, le site reste inoccupé jusqu'en 1846 oł Édouard-Martial Leprohon fait construire une maison de pierre. à son décès, la maison passe aux mains de sa fille Caroline-Flavie, qui a épousé le notaire Joseph Lefebvre de Bellefeuille. Celle-ci donne la maison à leur fils Édouard en 1901. C'est à partir de ce moment qu'elle sera appelée «manoir de Bellefeuille».
Le manoir reste la propriété de la famille de Bellefeuille jusqu'à la fin des années 1950 oł la Commission scolaire de Saint-Eustache l'exproprie pour y construire l'école Notre-Dame.
Anecdotes pour la petite histoire...
Suite au mariage en 1793 de Louise-Angélique Lambert-Dumont et d'Antoine Lefebvre de Bellefeuille, la famille de Bellefeuille avait hérité en 1807 du tiers de la seigneurie de la Rivière-du-Chêne. Lors de l'expropriation du manoir à la fin des années 1950, toutes les archives de cette partie de la seigneurie y étaient encore entreposées. Les deux héritières de Bellefeuille, jugeant que ces documents étaient «familiaux» et «personnels», les brûlèrent intégralement dans un grand feu au bord de la rivière, privant les générations futures d'un trésor historique exceptionnel.
Références
- Gauthier, Raymonde, Les manoirs du Québec, Montréal, Fides, 1976, pages 42-43.
- Grignon, Claude-H. et André Giroux, Le manoir Globensky, Saint-Eustache, Ville de Saint-Eustache, 1989.
- Grignon, Claude-H. et André Giroux, Le circuit historique du vieux Saint-Eustache, Saint-Eustache, Ville de Saint-Eustache, 1989, pages 31-32.
- Grignon, Claude-H. et André Giroux, «Les manoirs de Bellefeuille», dans Le Courrier Deux-Montagnes, 15 janvier 1995, page 6.
- Grignon, Claude-H., «On a brûlé les archives seigneuriales», dans La Concorde, 7 mai 2003, page 45.
- Grignon, Claude-H., «Le manoir de Bellefeuille de la rue Saint-Louis», dans La Concorde, 9 novembre 2005, page 8.
- Lemay, Guy, «On veut à tout prix raser le manoir de St-Eustache», dans Le Petit Journal, 12 août 1956, pages 64 et 67.
- Saucier, Pierre, «Le terrain et le manoir de Bellefeuille feraient un parc et un musée idéal pour les Deux-Montagnes», dans La Patrie, 19 août 1956, pages 65, 67 et 73.