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Historique de l'immeuble
C'est la famille Dorion qui a d'abord habité ce vaste terrain du bord de la rivière des Mille-Îles, au 19e siècle, situé entre le manoir de Bellefeuille et le terrain de Magloire Labelle.
En 1860, c'est Charles Dorion qui occupe la maison de pierre qui s'y trouve, puis son frère Charles-Zéphyrin, bourgeois. En juin 1871, lorsque ce dernier fait son testament, il lègue tous ses biens aux enfants de son frère Charles, qui est médecin au village de L'Assomption. Il en lègue cependant l'usufruit à son autre frère Jean-Baptiste-Théophile, médecin à Saint-Eustache, pour sa vie durant.
Le docteur Dorion vend le terrain à Charles-Auguste-Maximilien Globensky en 1883, qui le revend en 1887 à Paul Bruchési, archevêque de Montréal. C'est lui qui fait démolir la grande maison de pierre pour y construire une maison victorienne ornée d'une tourelle. En 1902, il donne la maison à sa soeur Maria-Carmelia Bruchesi, qui a épousé Alphonse Plessis-Bélair, fils du marchand Daniel-Adolphe Plessis-Bélair.
Quoique la tradition populaire appellera cette maison «résidence d'Alphonse Plessis-Bélair», ce dernier n'en sera jamais propriétaire, puisqu'elle restera tout au long de sa vie propriété exclusive de son épouse! Dans les années 1950, un hôtel vient remplacer la maison victorienne, dont seul le haut de la tourelle a été conservé. L'hôtel a ensuite été converti en immeuble à appartements.
Références
- Vallières, Marc-Gabriel, «Les maisons d'ancêtres: 18. Des maisons disparues», dans L'éveil, 11 novembre 2000.