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Historique de l'immeuble
C'est sur la terre qui longeait le côté Ouest de la rue Féré, entre la rivière des Mille-Îles et la rivière du Chêne, qu'habitait le docteur Jean-Olivier Chénier durant les événements de 1837. Cette terre est d'abord concédée à Pierre Collin en 1741. Le docteur J.-Olivier Chénier s'y installe en 1834, après avoir échangé cette terre avec une autre de Saint-Benoît. Il est probable qu'à cette époque, la maison était située sur la devanture de la terre, soit le long de l'actuel Vieux chemin d'Oka. Après les événements de 1837, Zéphirine Labrie, veuve de J.-O. Chénier, continue à y demeurer jusqu'en juillet 1840.
De nombreux emplacements sont morcelés de la terre tout au long du XIXe et du XXe siècles. Ce qui reste de la terre d'origine est acquis en 1875 par Grégoire Pesant dit Sanscartier qui s'y fait construire en 1886 une maison pour sa famille, située jusqu'en 2019 au 96, rue Féré. Elle est ensuite occupée par son fils Adolphe à partir de 1907. Dans les années qui suivent, Adolphe puis son fils Ernest Pesant subdivisent la plus grande partie de la terre en petits lots sur lesquels seront construites des habitations. La famille Pesant est demeurée propriétaire de la maison jusqu'en 1988.
Références
- Grignon, Claude-H., «La terre de Jean-Olivier Chénier», dans La Revue des Deux-Montagnes, numéro 1, juin 1995, pages 61 à 76.