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Historique de l'immeuble
La terre sur laquelle était autrefois située cette maison a été concédée en 1793 à Joseph-Michel Boileau. De nombreux propriétaires s'y sont ensuite succédé. La maison a probablement été construite à la fin des années 1800. En 1918, elle est acquise par Aristide Raby, un briqueteur de Saint-Eustache. Il la cède en 1931 à son gendre Norbert Dumoulin, qui a épousé sa fille Valentine. La maison est demeurée dans la famille Raby-Dumoulin jusqu'en 1976. Elle a été détruite par un incendie.
Anecdotes pour la petite histoire...
Un épisode dramatique s'y est joué en décembre 1974. Des voleurs s'y sont introduit et ont sauvagement assassiné madame Valentine Raby âgée de 82 ans, veuve de Norbert Dumoulin, trois de ses enfants Roger, Yvonne et Lucille Dumoulin ainsi que son gendre Guy Miron, le tout pour une somme de 400 dollars. Un peu plus d'un an plus tard, le principal responsable était condamné à la prison à vie. Il s'agissait d'un récidiviste qui était en liberté provisoire du pénitencier lors du drame.
Références
- --, «5 meurtres d'un coup: deux hommes, deux femmes, un enfant», dans Montréal-Matin, 18 décembre 1974, page 3.
- --, «La tuerie de St-Joseph-du-Lac: les 3 suspects sont relâchés», dans Le Jour, 19 décembre 1974, page 3.
- Bérubé, François, «Prison à vie pour Denis Caron», dans Montréal-Matin, 19 février 1976, page 4.
- Lamoureux, Serge, «Six familles crient vengeance», dans Montréal-Matin, 19 décembre 1974, pages 1-3 et 40-41.
- Poirier, Claude, «Les suspects se seraient partagé le "travail"», dans Dimanche-matin, 19 décembre 1974, page 5.
- Tremblay, Réjean et Denis Courville, «Cinq morts: tuerie pour un hold-up», dans La Presse, 18 décembre 1974, pages A-1 et A-6.
- Tremblay, Réjean, «La tuerie de St-Joseph-du-Lac: Deux hommes sont arrêtés», dans La Presse, 21 décembre 1974, page A-1 et A-2.