Louis Empain

Nom :

Le Domaine d'Estérel

Date(s) de construction :   

1936-38


Historique du domaine

La région de Sainte-Marguerite-Estérel doit son développement à plusieurs créateurs et visionnaires. Sur une période de plus d'un siècle soit des années 1860 (avec Édouard Masson) jusqu'aux années 1960 (avec Fridolin et Thomas-Louis Simard), ceux-ci sont tombés amoureux du paysage entourant les lacs Masson, Dupuis et du Nord, dans le canton Wexford, à douze kilomètres à l'Est du village de Sainte-Adèle.

Un de ces visionnaires s'appelait Louis Empain. Il était le fils du baron Édouard Empain (1852-1929), un industriel et financier belge qui avait fondé la banque Empain et fait fortune dans la construction des chemins de fer. Suite à une visite au lac Masson effectuée l'année précédente, Louis Empain achète en juillet 1935 plus de 17000 acres de terre autour du lac Masson et de ses baies. Il embauche l'architecte bruxellois Antoine Courtens ainsi que l'architecte montréalais d'origine belge Louis Nicolas pour travailler, à partir de 1936, à un vaste projet récréatif sur son domaine laurentien.


Antoine Courtens au Canada, en 1937
(photo tirée de Antoine Courtens, créateur art déco, par Maurice Culot et Anne-Marie Pirlot)

Les éléments suivants faisaient, à l'origine, partie du domaine :

Références

  • -, « L'opportunité de sauvegarder le domaine de l'Estérel », dans Journal des Pays-d'en-Haut, 9 mars 2005.
  • Culot, Maurice et Anne-Marie Pirlot, Antoine Courtens, créateur art déco, Bruxelles, AAM Éditions, [2003].
  • Damecour, Jean, « Patrimoine moderne en péril ? », dans Histoire Québec, vol. 13, no 2, 2007, pages 25-30.
  • Lavigne, Robert, L'Estérel, tel un jardin de rêve, Sainte-Adèle, Textes et contextes, 2013.
  • Leblanc, Véronique, « Pour sauver le domaine Estérel », dans Journal des Pays-d'en-Haut, 16 mars 2005, page 2.
  • Leblanc, Véronique, « Un comité prend conscience de la valeur du Domaine d'Estérel? », dans Journal des Pays-d'en-Haut, 23 mars 2005, page 4.
  • Nicol, Eric, « Réflexion sur la sauvegarde des bâtiments historiques à Sainte-Marguerite : l'UQAM et6 la Société d'histoire collaborent », dans Journal La Vallée, 11 maes 2005, page 3.
  • Picard, Michèle, « Le baron, l'architecte et la ville sportive : L'Estérel et l'hôtel de la Pointe-Bleue », dans Le Devoir, 20 mai 2001, page C-10.
  • Toussaint, Yvon, Les barons Empain, Paris, Fayard, 1996.
  • Trépanier, Paul, « Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson et Estérel : le legs du Baron Empain ? », dans Continuité, no 52, 1992, pages 33-37.
  • Vanlaethem, France, Danielle Doucet, Sophie Mankowski et Conrad Gallant, Sur les traces du Montréal Moderne et du domaine de l'Estérel au Québec / Discovering Modern Montréal and the Estérel Resort in Québec, Bruxelles, CIVA en collaboration avec Docomomo Québec, 2007.
  • Vanlaethem, France, «Louis Empain et le domaine de l'Estérel», dans Cap-aux-diamants, no 152, hiver 2023, pages 26-31.