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Nom : | Le moulin Limoges |
Adresse : | Entre les xtrémités Nord des rue Alfred et de Venise, Laval (Sainte-Rose) |
Cadastre : | Lot 16, cadastre de la Paroisse de Sainte-Rose |
Cadastre du Québec : | Lot 1 854 570, cadastre du Québec |
Date de construction : | Avant 1876 |
Date de destruction : | Après 1886 |
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Historique de l'immeuble
Nous sommes en 1875. La Compagnie de chemin de fer de colonisation du Nord de Montreal est à construire un pont sur la rivière des Mille-Îles, là où se dressait autrefois le pont Porteous, afin d'y faire traverser la voie ferrée en direction de Saint-Jérôme. À quelques centaines de mètres en aval, le cultivateur Joseph Limoges père décide de se construire un moulin. Pour l'alimenter, il érige une digue de 4 à 5 pieds de haut en travers de la rivière. occasionnant l'inondation des terres riveraines situées en amont et des dommages au pont du chemin de fer. S'ensuivent plusieurs procès intentés par les cultivateurs voisins, en Cour Supérieure puis en appel, pour obliger Limoges à démolir sa digue. En 1879, il vend ses installations qui comprennent un moulin à farine en pierre, un moulin à scie, une maison en pierre et la digue à Charles Filiatrault. C'est ce dernier qui se retrouve alors avec le problême de la cohabitation avec ses vosins! Limoges en reprend probablement possession des moulins puisqu'en 1881, c'est lui qui est sommé à nouveau de démolir sa digue, les ententes intervenues suite aux procès n'ayant pas été respectées. Nous n'avons encore retrouvé aucune trace de ces moulins au XXe siècle. Des recherches plus poussées seront donc nécessaires pour connaître la fin de l'histoire.
Références
- Cour du Banc de la Reine (en appel), Séraphin Hardy, appelant et Charles Filiatrault, intimé, Factum de l'intimé, vers 1886.
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