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Historique du manoir
En ce lieu existait à la fin du XVIIIe siècle un manoir seigneurial, un moulin à scie et un moulin à vent, propriété de la seigneuresse Marie-Thérèse Céloron de Blainville et de son époux Jacques-Marie Nolan Lamarque.
En 1798, Joseph-Hubert Lacroix, agent de la seigneuresse, vend à Cyprien Arsenault le domaine, le manoir et le moulin à scie, ne conservant que le moulin à vent et un petit emplacement l'entourant. En 1854 Janvier-Domtail Lacroix, qui a vendu la seigneurie à George Henry Monk en 1846, vend l'emplacement et le «vieux moulin à vent» à son gendre John Pangman, seigneur de Lachenaie. La terre, quant à, elle a par la suite été scindée en deux. La maison du 167, chemin de la Grande-Côte est située sur sa moitié Est. Les deux parties du domaine ont été utilisées pour l'agriculture, jusqu'à la construction du pont en 1957. En ruines depuis le début du XXe siècle, les derniers vestiges du moulin à vent, quant à eux, sont disparus vers 1925.
Références
- [Bertrand, Lionel], Sainte-Thérèse de Blainville 1789-1939, Joliette, L'Étoile du Nord, 1940, pages 47-55 (famille Blainville-Lamarque) et 118-119 (moulin).
- Bertrand, Lionel et Pauline Ouimet-Charron, La seigneurie de Blainville après 300 ans, Sainte-Thérèse, Éditions Thérèse-de-Blainville, 1983, pages 22-23.
- Picard, Georges, Hubert-Joseph Lacroix (1743-1821), seigneur de Blainville (1806-1821), une ascendance aristocratique, Laval, [s.éd.], 2003.