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Historique de l'immeuble
C'est en 1905 que l'avocat Camille Lemoyne de Martigny et son épouse Marie-Louise Malouin acquierent ce terrain pour y construire leur résidence qu'ils surnomment « Les Falaises » car l'arrière surplombe la rivière du Nord. Il s'agit d'une grande villa entourée d'une galerie sur ses quatre côtés. Elle est alors située en face du Collège commercial de Saint-Jérôme qui sera remplacé par le nouveau palais de justice en 1963. Camille de Martigny est aussi maire de Saint-Jérôme de 1915 à 1917. Il décède le 9 décembre 1918. Sa veuve continue à habiter la maison jusqu'en 1939, alors qu'elle vend l'ensemble du terrain (qui comporte 3 lots) et la maison à son fils Camille, lui aussi avocat, lors du mariage de ce dernier. Elle continue encore à habiter la vieille maison, alors que son fils fait construire la maison actuelle du 401, rue Laviolette, sur le même terrain. La vieille villa est détruite par un incendie en janvier 1957, peu après avoir été vendue. Camille fils est à son tour maire de Saint-Jérôme de 1952 à 1956. Il est nommé juge à la Cour de Magistrat de Saint-Jérôme en 1958 puis à la Cour du Québec en 1965. Il décède en 1978.
Références
- --, «Décès de M. Camille de Martigny, C.R.», dans La Patrie, Montréal, 10 décembre 1918, page 14.
- --, «Majorité écrasante de M. C.-L. de Martigny élu maire de St-Jérôme», dans L'Avenir du Nord, 10 octobre 1952, pages 1 et 4.
- --, «Le feu détruit l'ancienne maison de Madame Camille de Martigny», dans L'Avenir du Nord, 10 janvier 1957, page 1.
- Auclair, Élie-J., Saint-Jérôme de Terrebonne, Saint-Jérôme, J.-H.-A. Labelle, 1934, pages 329-330.
- Comité de toponymie de Saint-Jérôme, Les maires de Saint-Jérôme et les conseillers municipaux, Ville de Saint-Jérôme, 1991, pages 26 et 42.
- Labelle, Paul, Une ville s'épanouit, Saint-Jérôme 1914-1934, Saint-Jérôme, Éditions L'Écho du Nord, 1985, pages 43-46.
- Vallières, Marc-Gabriel, «Un mariage à Saint-Eustache, les Lemoyne de Martigny», dans La Feuille de chêne, juin 2019, pages 4-5.