Ville de Mirabel

Durant les années 1960, l'usage croissant du transport aérien et les possibilités limitées d'agrandissement de l'aéroport de Montréal-Dorval ont amené les planificateurs du gouvernement fédéral à vouloir créer de nouvelles installations aéroportuaires. On privilégiait une région où un développement éventuel de grande envergure serait possible. Les terres agricoles de Sainte-Scholastique ont donc été choisies pour la construction des nouvelles installations. Un immense territoire – on prévoyait alors que l'évolution des besoins amènerait à y construire l'équivalent de trois aéroports! – a été exproprié en 1969 dans des conditions socialement douteuses, créant un marasme régional et une détresse sociale majeure. L'aménagement des pistes et de l'aérogare s'est effectué à partir de 1970 mais le premier choc pétrolier de 1973 a mis un frein à son évolution.

En 1971, afin de mieux planifier la gestion territoriale, le Gouvernement du Québec fusionne les municipalités de Paroisses de Saint-Augustin, Saint-Benoît, Saint-Canut, Saint-Hermas, Saint-Janvier, Sainte-Monique et Sainte-Scholastique de même que du Village de Sainte-Scholastique en une seule entité municipale. Celle-ci reçt d'abord le nom de Ville de Sainte-Scholastique, puis on la renomme Ville de Mirabel, du nom d'un ancien lieu-dit de la paroisse de Saint-Canut.